Située dans le quartier de Noailles, la Maison Empereur est la plus ancienne quincaillerie de France. Ouverte en 1827, c’est une véritable institution pour les Marseillais depuis bientôt plus de 190 ans. La Maison Empereur n’est peut-être pas la plus ancienne boutique de la ville mais demeure tout de même la plus vieille droguerie générale de France. À l’intérieur, dans les 1 000 m2 que compte l’établissement, ce sont des dizaines de milliers de références qui sont mises à la disposition des curieux. Une véritable caverne d’Ali Baba. On y croise de rudes maçons, des ménagères en quête du produit miracle et on y déniche des objets indispensables, ceux qui peuplent nos souvenirs d’enfance et que l’on croyait à jamais perdus, des objets pour les professionnels, pour les amateurs d’originalité, et pour toutes les bourses.
Laurence Renaux-Empereur est la première femme de la famille à la tête de Maison Empereur, elle est de la 7éme génération dans sa famille depuis 1827.
En 2012 elle crée son propre e-shop. Avec l’aide de Google, elle le développe sans pour autant passer du tout au rien. Aujourd’hui, il y a 1.200 références sur le site de la quincaillerie contre 50.000 en magasin.
Laurence aurait pu faire un musée sur la plus ancienne quincaillerie de France. Elle a préféré une maison d’hôtes emplie de souvenirs. La quincaillerie vous invite depuis 2017 à y poser vos valises pour une nuit ou plus. Plongez dans l’histoire et l’intimité des 7 générations de la Maison Empereur lors d’un séjour en mode Slow Life, sans Wifi, au cœur d’un appartement-musée.
Mais ce n’est pas tout ! En effet, la Maison Empereur a ajouté un nouveau bijou à sa couronne : un joli salon du thé où faire une pause lecture entre les abat-jours et les savons. Situé à l’étage d’une nouvelle aile, comme pour la chambre d’hôte, ce lieu qui semble appartenir à une autre époque est caché. Pour le trouver, il vous faudra jouer la même chasse au trésor que lors de vos achats parmi les innombrables rayonnages.
Pour y accéder, entrez dans le magasin au niveau des articles de cuisine, grimpez un premier escalier entre les cafetières et les moules à cannelés puis un second, hélicoïdal ! Une fois le salon de thé trouvé, vous y dégusterez le café Luciani (1863), le chocolat chaud de la Torréfaction Noailles (1927) et les tisanes du Père Blaize (1815). Pour accompagner tout cela : des navettes, un cake du jour et des boules de glaces artisanales.
Le petit plus : le lieu accueillera des expos d’art et des conférences, la première d’entre elles accueille en toute logique les Compagnons du Tour de France.
Si vous êtes en recherche d’un ancien objet ou d’une nuit dans le temps passé, n’hésitez pas à vous rendre ici :
